27e congrès mondial des travailleurs de l’alimentaire
A Genève du 29 aout au 1er septembre les syndicats de l’alimentaire, mais également de l’agriculture, de l’hôtellerie, de la restauration ou en encore du tourisme se réunissent pour leur 27e congrès mondial. La CGSLB y prend part.
A l’heure d’une mondialisation toujours plus rapide et globale, la chaîne alimentaire est devenue, elle aussi, mondiale. Elle pose de nombreux défis humains et syndicaux : en terme de conditions de travail, en terme de droits et de concertation sociale. En tant que syndicalistes, nous voulons tous une négociation collective ouverte et constructive ici dans une entreprise, là sur un lieu de travail. Mais qu’en est-il dans une multinationale ? Qu’en est-il des produits que nous transformons, mais dont on ne sait pas s’ils sont produits dans des conditions décentes de travail ? Qu’en est-il du travail des enfants, de la justice climatique, des violences sexistes sur le lieu de travail, de l’égalité effective travailleurs domestiques, des migrants ou encore la précarisation des contrats de travail par l’économie numérique ?
Lors de la séance d’ouverture, les intervenants, responsables syndicaux mais également politiques, ont souligné la montée des inégalités sociales, des extrêmes et des replis sur soi mais aussi la nécessité d’avoir des organisations syndicales proactives et responsables à tous les niveaux.
Parce que la paix et le développement dans le monde passent par la paix sociale, il nous faut trouver des réponses syndicales coordonnées et des outils en commun pour un mouvement fort et vivant. Une approche sectorielle également au niveau mondial a donc toute son utilité et sa plus-value. Quatre thèmes seront abordés dans les prochains jours : le travail décent (des emplois bien rémunérés, dignes, stables et assortis de droits), des lieux de travail sains et sûrs, une égalité et de la diversité et enfin une politique progressiste et démocratique. Il faudra leur donner du contenu.
La mondialisation n’est pas qu’une affaire de gros sous, c’est avant tout une affaire de droits et d’inclusion de toutes et tous.
A la CGSLB, nous sommes pleinement conscients et responsables de notre vision syndicale dans l’industrie alimentaire, l’horeca et les secteurs verts : moins de casse et plus de dialogue… au niveau mondial aussi !