Ce 6 décembre, le Congrès de la CSI a poursuivi le débat sur le quatrième pilier du projet de déclaration, à savoir « l’égalité ». L’égalité entre les hommes et les femmes tout d’abord : il faut continuer à travailler pour avoir une véritable représentation des femmes aux postes de direction sans devoir passer par des quotas et pour réduire l’écart de rémunération entre les genres. L’égalité, c’est aussi lutter contre la discrimination et l’exclusion des personnes défavorisées du marché du travail, quelles que soient leur nationalité, origine, ou identité. Il a aussi été souligné l’importance de saisir l’opportunité du centenaire de l’OIT pour aborder les questions du futur du travail, de la digitalisation, sans oublier l’économie des soins qui est trop souvent perçue comme un coût pour nos Etats.
En fin de journée, notre asbl Mouvement pour la Solidarité Internationale (MSI) de la CGSLB organisait, en collaboration avec la CSC et la FGTB, un événement parallèle concernant « Les transitions justes – Le changement climatique : une réponse syndicale ». Olivier Valentin, Secrétaire National de la CGSLB et président de MSI, a attiré l’attention sur quelques-uns des défis clés pour les syndicats en vue du changement climatique, et a posé 3 questions :
- Est-ce que les syndicats sont prêts à face à ces défis actuels et futurs ?
- Comment agir face aux pertes d’emploi ?
- Comment les syndicats peuvent organiser les travailleurs dans ces nouveaux secteurs verts ?
Il a été constaté que les modèles de transition juste ne sont pas toujours transposable d’une région à une autre car le contexte peut être totalement différent. Le panel, composé de représentants de l’Afrique du Sud, de l’Amérique latine et de l’Indonésie, nous a fait part des différents défis auxquels nos partenaires se voient confrontés, et a présenté un éventail de solutions que leurs syndicats ont pu y apporter.
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