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La CGSLB s'oppose à la proposition de l'Open Vld de réduire la pension minimum pour les chômeurs de longue durée

06/05/2024 - 16h

Cela ne correspond pas à notre vision du libéralisme !

La semaine dernière, le Premier ministre De Croo a lancé la proposition de réduire la pension minimum pour les chômeurs de longue durée. Le week-end dernier, le président de l'Open Vld, Tom Ongena, a renchéri en soutenant que la différence de pension entre ceux qui ont travaillé et les chômeurs de longue durée devrait être de 500 euros. De plus, il en a fait un point de rupture pour les négociations gouvernementales à venir. Pour la CGSLB, cette proposition qui consiste à punir les gens deux fois est inacceptable.

"Nos définitions du libéralisme sont clairement éloignées, c'est pourquoi nous préférons le libéralisme social", déclare Gert Truyens, Président national de la CGSLB, à propos de la proposition de l'Open Vld.

Le Syndicat libéral attire l'attention sur le fait que cette proposition est formulée après un récent durcissement de la condition d'accès à la pension minimum. En effet, à partir du 1er janvier 2025, il faudra avoir effectivement travaillé 5.000 jours (en plus des conditions d'accès déjà existantes) pour avoir droit à une pension minimum. Une fois ce droit accordé, la CGSLB estime qu'il doit être protégé.

"Toute personne involontairement privée d'emploi au cours de sa carrière en supporte déjà les conséquences financières", estime Katrien Allaert, Secrétaire nationale de la CGSLB, et juge sévèrement cette proposition qui "ne ferait qu'aggraver la situation financière d'un groupe qui est déjà en difficulté".
 

La pension minimum, un filet de sécurité pour tous !

La CGSLB souligne l'impact potentiel sur les travailleurs à faible revenu et peu qualifiés, qui seront plus susceptibles d'être victimes de cette mesure. En effet, le chômage de longue durée est souvent le résultat de problèmes structurels sur le marché du travail, tels que les contrats de travail précaires, les contrats à durée déterminée et l'augmentation du travail temporaire. "La pension minimum doit rester un filet de sécurité sociale pour tous les citoyens, quel que soit leur parcours professionnel", précise Mme. Allaert.
 

"Encore une proposition irréfléchie"

La CGSLB appelle à un débat plus large sur la qualité et la durabilité du travail, car cela est essentiel pour une société juste. "Nous constatons que plusieurs partis ciblent la sécurité sociale dans leurs revendications. Il s'agit là d'une nouvelle proposition irréfléchie et peu aboutie. Elle a fait la une des journaux, espérons qu'elle ne se retrouvera pas dans l'accord de gouvernement", ajoute Gert Truyens, Président national de la CGSLB.

"Comme toujours, nous continuerons à nous battre pour des mesures sociales et équitables qui représentent les intérêts de tous les travailleurs", conclut Gert Truyens.

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