Réforme des retraites : la CGSLB y voit principalement des occasions manquées, des réformes plus profondes sont nécessaires

Il ne s'agit pas d'une réforme des retraites, l'accord conclu ne couvre que deux aspects d'une politique globale des retraites. Bien que la CGSLB n'ait pas participé à la discussion et ne dispose pas d'un texte clair, elle a quelques premières observations sur l'accord conclu par le gouvernement Vivaldi cette nuit :

1. La CGSLB est favorable à la réintroduction du bonus de pension, qui récompense les travailleurs qui continuent à travailler après l'âge d'une éventuelle retraite anticipée. Cependant, c'est une occasion manquée que de ne rien réaliser sur la retraite anticipée elle-même. Depuis quelque temps, la CGSLB demande que la retraite anticipée soit rendue possible pour tous après une carrière de 42 ans. Mais surtout, le Syndicat libéral regrette le manque d'attention pour le travail faisable, les mesures de fin de carrière et une correction pour les métiers pénibles.
2. 20 ans de travail effectif pour avoir accès à la pension minimale : la CGSLB est satisfaite de ce que l’on a pris en en compte l'une de ses revendications, à savoir la correction pour les carrières interrompues et incomplètes, ce qui est particulièrement important aux femmes. Elle demande toutefois une analyse chiffrée préalable afin de clarifier l'impact complet sur les carrières des femmes. Ce que nous ne comprenons pas cependant, c'est que les périodes de maladie et de chômage temporaire soient complètement ignorées.

Après les vacances d'été, la CGSLB développera ses points de vue lors de la concertation à venir au sein de la commission des pensions du Conseil national du travail. Le gouvernement pourra alors poursuivre son travail qui n’est certainement pas terminé avec ce mini accord estival.