Faire payer les allocations de chômage par les syndicats revient moins cher à l’État que par sa propre caisse. C’est écrit noir sur blanc dans chaque rapport annuel de l’ONEM. Les frais s’élèvent à un peu plus de 29 euros par dossier chômage individuel à la CAPAC, soit 10 à 13 euros de plus que lorsque les syndicats s’en chargent.
Cela n’empêche pas la N-VA, hier encore, par la bouche de son président Bart De Wever sur les ondes de la VRT, de nier cette réalité à des fins de propagande. La stratégie est évidente : affaiblir les syndicats. Le rôle des employeurs dans le versement des allocations familiales et des pécules de vacance n’est, quant à lui, pas remis en question.
La N-VA utilise deux poids, deux mesures dans son analyse du paiement des allocations pour le compte de la sécurité sociale.
Au-delà du simple versement, nous proposons un véritable service. Il suffit de se poster quelques instants derrière l’un de nos guichets pour comprendre que nos collaborateurs conseillent, informent et, souvent, apportent un soutien moral à des personnes qui se trouvent plongées dans une situation pénible suite aux décisions injustes et antisociales prises par ce gouvernement. Sans oublier que les syndicats accompagnent les demandeurs d’emploi dans leur recherche d’un travail convenable.