Deux points étaient inscrits à l’agenda du Comité national réuni par la CGSLB à Bruxelles aujourd’hui :
- les délégués ont défini leur vision sociale libérale de la sécurité sociale.
- le Secrétaire national Olivier Valentin a été reconfirmé dans son mandat.
Conformément à l’article 35 des statuts de la CGSLB, Olivier Valentin a demandé – et obtenu – la confirmation de son mandat de Secrétaire national siégeant au Conseil national du Travail pour les 4 années à venir.
En préambule à ce Comité national, les affiliés de la CGSLB avaient été consultés lors de plateformes zonales sur les différents thèmes et enjeux de la sécurité sociale.
Pour la CGSLB, il s’agit de trouver le bon équilibre entre les droits et les devoirs de tous les acteurs dont la responsabilité est de préserver une sécurité sociale solide, payable et efficace.
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Les partenaires sociaux doivent se préoccuper :
- de l’assise financière et sociale de la sécurité sociale
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de l’harmonie entre les principes de solidarité et d’assurance
La CGSLB demande de toute urgence l’application concrète de la déclaration exprimée le 20 décembre 2019 au parlement à l’occasion des 75 ans de la sécurité sociale.
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Les pouvoirs publics doivent s’engager à :
- relever les allocations minimales au niveau du seuil de pauvreté
- garantir l’enveloppe bien-être
- réviser la loi sur la norme salariale
- assurer des sources de financement durables
- exercer un contrôle plus strict pour lutter contre toutes les formes de fraude sociale
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accompagner plus efficacement les chômeurs et les personnes en incapacité de travail.
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Les employeurs doivent :
- créer des emplois de qualité donnant lieu au versement de cotisations sociales
- limiter l’usage du travail intérimaire, du travail de plateforme et des contrats à durée déterminée
- éviter de recourir aux formes alternatives de rémunération (comme les plans cafetaria) pour réduire la masse salariale
- mettre l’accent sur la prévention et la sécurité au travail et offrir la possibilité aux travailleurs en incapacité de travail de réintégrer l’entreprise.
Les allocataires sociaux doivent pouvoir faire valoir leurs droits, mais aussi satisfaire aux obligations.
Cela signifie que le droit aux allocations sociales ne peut être accordé que si toutes les conditions pour en bénéficier sont remplies. La CGSLB veut donner une image plus positive de la sécurité sociale en parlant de filet de sécurité et non de hamac (cf projet de loi de réforme de la sécurité sociale) et en remplaçant l’expression “allocations de chômage” par celle d’ « allocation de recherche d’emploi ».