Les partenaires sociaux se sont mis d'accord au sein du Conseil national du Travail (CNT) sur l’affectation du budget résiduel d’1,6 million de l’enveloppe bien-être. Dans l’accord interprofessionnel 2017-2018, il avait été convenu de décider comment disposer de cet argent ultérieurement. Les partenaires sociaux ont ainsi décidé d'élargir la notion d'enfant handicapé pour le congé parental et le crédit-temps pour soins. "Pour un enfant souffrant d'un handicap, il est possible de prendre le congé jusqu'à l'âge de 21 ans (au lieu de 12 ans pour le congé parental et 8 ans pour le crédit-temps). Le groupe-cible est toutefois défini de manière très stricte. Jusqu'ici, seules les incapacités physiques graves étaient prises en considération. Désormais, la participation et l'autonomie de l'enfant ainsi que la charge familiale seront également examinées.
Les partenaires sociaux se sont également accordés sur une nouvelle augmentation de 14% des allocations d'interruption pour des parents isolés qui prennent une interruption de carrière pour s'occuper d'un enfant (congé parental, congé palliatif ou congé pour assister un enfant gravement malade). Cette nouvelle augmentation permettra à l'allocation nette de dépasser la norme européenne de pauvreté (1157 euros ).
Enfin, il a été décidé de gommer une discrimination dans le système de l'interruption de carrière pour les isolés assurant des soins à des enfants et qui voit actuellement les parents isolés à partir de 50 ans recevoir un montant inférieur à celui des parents de moins de 50 ans. Les syndicats appellent maintenant le gouvernement à « mettre en œuvre le plus rapidement possible » ces accords.