Aucuns scrupules, ASPEN "jette" les travailleurs transférés de chez GSK PHARMA, sans état d'âme, 3 ans à peine après le rachat de leur département. Triste sort pour des travailleurs qui appartenaient à la société GSK, entreprise du Top 10 de la pharma mondiale !
En 2014, ces travailleurs n'ont pas eu le choix, ils ont été transférés de GSK à Aspen, sous couvert de la CCT 32bis.
Aujourd'hui, Aspen licencie plus de la moitié des délégués médicaux de l'ancienne division de GSK Pharma, dans des conditions scandaleuses.
Aspen a exploité leurs compétences (savoir, connaissances, carnet d’adresses, relations avec les médecins…) et veut aujourd’hui se séparer d’eux en leur payant le strict minimum légal, bien loin des conditions auxquelles ils auraient pu prétendre chez GSK.
Du jamais vu dans le monde de la pharma !
ASPEN a envoyé à ces travailleurs abusés, un courrier recommandé avec comme Objet "Résiliation de votre contrat de travail moyennant la prestation d'un délai de préavis". Ces délais de préavis vont de 13 mois à 29 mois. Or, en réalité, ASPEN ne veut surtout plus voir ces personnes dans ses locaux à la fin de ce mois de juin. C’est un marché de dupes.
« La direction d’Aspen exerce un véritable chantage » explique Barbara Leduc, Secrétaire permanente CGSLB Brabant wallon de concert avec Marian Willekens, Secrétaire CSC et Pascal Strube, Secrétaire permanent SETCA.
ASPEN pousse chaque travailleur licencié à signer une convention individuelle par laquelle il renonce d’une part à prester son préavis et d’autre part, à négocier des conditions de départ excédant le strict minimum légal tel qu'il est d’usage en cas de licenciement collectif.
Ce qui est strictement légal n’est pas forcément moral !
ASPEN ne recule devant rien et recourt à un cabinet d'avocats pour faire ce sale boulot !
ASPEN profite de l'absence d'organes sociaux au sein de l'entreprise pour licencier ni vu, ni connu !
Mais les travailleurs sont révoltés et se sentent abusés. Ils se sont unis et demandent à rencontrer la direction ce jeudi 22 juin pour négocier leur départ de façon respectueuse après avoir contribué au développement d'Aspen en Belgique.
Ces délégués médicaux qui ont activement contribué à sauver des vies avec des produits tels que FRAXIPARINE - FRAXODI - ARIXTA - ORGARAN...veulent également sauver leur peau et être traités avec dignité.
Les travailleurs sont solidaires et rencontrent ce jeudi 22 juin 10h l'avocat chargé de les licencier. Est-ce une pratique éthique pour une entreprise loin d'être en difficulté financière ?