La CGSLB tenait un Congrès aujourd’hui à l’auditorium 2000 du Heysel à Bruxelles. Quelque 1 000 délégués, membres du personnel et invités du monde syndical et de la concertation sociale y avaient été conviés. À côté de l’approbation du rapport d’activités et du coup d’envoi de la campagne pour les élections sociales, l’événement a été marqué par l’élection du nouveau président national destiné à succéder à Jan Vercamst. Mario Coppens a réuni 85 % des voix sur sa candidature.
En la personne de Mario Coppens, c’est un juriste et un négociateur expérimenté qui présidera la CGSLB.Entré il y a 30 ans à la CGSLB, il a exercé les fonctions de chef du service juridique et de directeur du personnel. À ce dernier poste, en tant que membre du Comité exécutif, Mario Coppens a contribué au renforcement de l’offre de services aux délégués et aux affiliés, ainsi qu’à l’affirmation de la présence de la CGSLB sur la scène sociale belge.
Mario Coppens s’engage à poursuivre sur cette voie dans les années à venir. Cela passe d’abord par la concertation et le dialogue, tout en exprimant clairement nos revendications. Et cela s’applique également à la concertation sociale. Mario Coppens : “La CGSLB veut conclure des accords, mais pas à n’importe quel prix. Nous pouvons le cas échéant mettre de l’eau dans notre vin, nous ne nous contenterons pas d’eau et de pain sec !”
Mario Coppens a appelé le gouvernement à adopter une attitude plus neutre face à la concertation. Il nous a confié sa propre vision du syndicalisme : “Dans les prochaines années, nous allons restaurer l’image du syndicalisme. La CGSLB doit formuler des solutions positives et tout mettre en œuvre pour conclure des accords. Bref, plus de dialogue moins de casse. Et lorsque la concertation ne suffit plus, nous devons imaginer des actions qui peuvent entraîner des conséquences moins négatives sur le climat socio-économique. En tant que syndicat, nous devons contribuer à trouver des solutions constructives, tant au niveau national que dans les entreprises. Voilà pourquoi il est essentiel de former nos délégués pour en faire des experts et de convaincre les jeunes de la valeur ajoutée du syndicalisme. ”