20/09/2021 - 10h
Le télétravail a connu un succès indéniable ces derniers temps. Voilà pourquoi la CGSLB demande un élargissement significatif du droit au télétravail dans les fonctions qui le permettent !
- Un droit au télétravail structurel (y compris dans un bureau satellite ou itinérant) de 2 jours par semaine au moins à l’initiative du travailleur ou de la travailleuse. Le choix doit être volontaire et réversible !
- Le télétravail engendre des coûts supplémentaires. Si aucun bureau satellite ne peut être mis à disposition, l’employeur doit prévoir, en plus de l’indemnité inscrite dans la CCT 85, une intervention dans les frais de bureau. Son montant serait calculé proportionnellement (2 jours/semaine = 100 %, 1 jour = 50 %).
- Plus il y a de télétravail, moins il y a de bouchons sur les routes. Pour déterminer si une entreprise ne consent pas les efforts suffisants pour appliquer le télétravail, le nombre de jours de télétravail doit être répertorié dans son bilan social. Le télétravail constitue l’un des principaux pilier des plans de déplacements des entreprises. Il nous paraît donc pertinent que les plans de déplacements fassent leur apparition dans toutes les régions et toutes les entreprises.
- La CGSLB demande que toutes les dispositions de la loi sur le travail du 16 mars 1971 s’appliquent au télétravailleur/ à la télétravailleuse !